L’affectation d’un budget, souvent conséquent, à un garage, qu’on pourrait considérer comme un habitat pour nos véhicules devrait susciter une réflexion plus approfondie avant décision.
Le coût de la construction ainsi que la minimisation de l’empreinte carbone de nos habitats impliquent une optimisation des volumes affectés à chaque utilisation.
La notion de cycle de vie, qui est, en théorie, étudiée dans toute conception, fera l’objet d’une attention particulière. En particulier, sur la phase du cycle de vie de l’habitat qui correspond à l’utilisation, chaque pièce doit être examinée sous l’angle du besoin initial auquel elle répond et la ou les fonctions qui lui sont affectées.
Ainsi, à l’examen du besoin émis par les maîtres d’ouvrage, le garage sert à :
Si la seule réponse apportée à ce besoin est une pièce de l’habitat dédiée, on se retrouve à prévoir 40 à 50 m2 de « garage » pour des surfaces habitables le plus souvent de 110 à 140 m2, soit plus de 30 % des surfaces créées.
En examinant chaque besoin séparément, il est possible de proposer une solution plus optimale.
La protection contre le vol peut être débattue, mais fondamentalement, une voiture qui attire les voleurs le sera bien plus n’importe où que devant votre maison.
Au final, la surface à créer pour ces fonctions ne sera pas du même ordre que pour un garage intégrant la fonction « parking pour voiture ».
Il suffit de se promener en Suisse pour constater que nos voisins, en partie en raison des coûts de construction, renoncent au garage à voiture.
Nous devons aujourd’hui nous questionner en partie en raison des coûts mais surtout à cause de notre empreinte carbone.